Le Maître de la fessée ( voir " Rêve
de fessée "), sans doute puis-je le nommer ainsi ,m'a
convoqué à nouveau sans plus de précision. Le protocole devait
être le même, se déshabiller et mettre un bandeau et un bonnet
empêchant de voir quoique ce soit. Mes fesses avaient retrouvé leur
souplesse après l'expérience précédente et je me demandais si
elle pourrait jamais se " tanner " au fil des
séances. Très franchement je n'y croyais guère, et m'apprêtais à
un début aussi douloureux que la fois dernière.
J'entendais un bruit de conversations
et les tintements de verre lorsqu'ils sont reposés sur une table de
pierre dure.
Il vint me chercher, l'odeur de tabac
hollandais traduisait encore sa présence, et me conduisit
me tenant la main et la caressant.
Lorsque nous arrivâmes dans le salon,
je reconnus le tapis, tiède, sous mes pieds. Il me poussa en avant,
les conversations cessèrent.avant de reprendre à voix basse.
Peut-être trois ou quatre personnes parlaient doucement, en
allemand. Le Maître qu'ils ont appelé Werner leur répondit dans
cette même langue Malheureusement je ne comprend que très mal,
mais j'en aime les sonorités et leurs voix graves et posées
étaient agréables à entendre.
Il me semble que Werner leur fit une
proposition et j'entendis un des hommes se lever.
Ils me prirent chacun par une main et
me firent allonger le dos sur une table étroite couverte d'une
couverture un peu rêche.. Mes poignets et mes chevilles furent
immobilisés par des velcros de bondage et des liens sous la table.
De plus, deux sangles de cuir me maintenaient au niveau de la
poitrine et du bassin, bien appuyés sur le bois. Je les entendais
bavarder au dessus de moi, rire parfois, sans comprendre même le
sujet de leurs échanges.
Ils retournèrent à leurs drinks en
discutant, là, de manière plus animée, sans doute au sujet du
scénario de mes tortures. L'attente dans une incertitude totale,
m'effrayait sourdement car mon inexpérience BDSM me faisait
imaginer les pires supplices.
Enfin l'un des hommes s'approcha, me
caressa légèrement les tétons , les enduisit de gel et leur adapta
une pompe. je reconnus la sensation des " Zaspi-venin "
que j'utilisais moi même pour que les mamelons bien dilatés
soient faciles à saisir. Un autre était occupé par mes testicules
et grâce à des ligatures les pressait, tels deux gros oeufs au fond
des bourses tendant la peau élastique sur les boules. Cela aussi je
savais de quoi il retournait, car même seul je le pratiquais pour
bien saisir les deux couilles sans leur permettre une fuite
douloureuse.
Ce qui m'inquiéta un peu fut un bruit
un peu mécanique de visserie, et je sentis de suite mes couilles
posées entre deux plaques, les vis permettaient de resserrer les
planchettes et d'écraser mes testicules.
Le serrage s'arrêta avant la douleur
et je me tins coi bien que très inquiet, mais mon sexe était lui
dressé, rigide et dur comme si cette inquiétude ne le concernait
pas.
Je sentis un peu de mouvement autour de
moi. Ils étaient nu car je sentait leur peau tiède et douce parfois
le long de mes bras ou de mes doigts. Des mains me caressèrent de
l'intérieur des genoux vers les bourses distendues et je sentis que
l'on vissait les plaques. La pression sur mes couilles lentement
devint plus forte mais supportable encore. Puis plus encore, je me
mis à gémir doucement. Puis plus encore et encore. Je ne voulais
pas crier mais mon visage devait exprimer ce que le cri ne faisait
pas.... Comment définir cette douleur, elle est puissante, continue,
mais sourde et irradiante de manière quand même supportable. Chaque
tour de vis amplifie encore cette souffrance diffuse, diffuse de
plus en plus loin de son origine. Comme si mes couilles avait enflées
pour emplir tout mon bassin et mon abdomen tendu. Je retiens mon
souffle et mes pleurs. L'un d'eux, peut être me prenant en pitié ou
pour me permettre d'aller un peu plus loin encore, prit doucement
dans sa bouche mon sexe rigide, récompense délicieuse qui tempérait
la douleur. Puis rien ne se passe, sauf un allemand je crois, qui mon
sexe en bouche, reste presque immobile, la langue juste collée,
douce et fraîche à mon gland. Puis le serre-testicule est ôté et
bien qu'elles soient encore prisonnières mes couilles me procurent
une sensation délicieuse, comme celle que l'on a, au repos après un
effort intense.
Je les entends bavarder et boire
encore. Un allemand m'apporte de l'eau en soutenant ma tête et me
propose (à ce que je comprends), un whisky. Il s'appelle Hans et est
celui qui m'a sucé, me fait-il comprendre. Je me relaxe tous
muscles relâchés, je pourrais même m'endormir.
Werner n'en a pas fini avec moi. Ils
reviennent l'un me tient les couilles serrées, dressées, et
commence à me donner de toutes petites tapes, je me rétracte
aussitôt, la presque-douleur me surprend.. Les frappes régulières
deviennent plus appuyées et je me contorsionne pour y échapper mais
les lanières me maintiennent fermement. Chaque frappe occasionne une
douleur aigüe qui reflue rapidement si le rythme reste modéré mais
qui devient insupportable sous les coups vite recommencés. Je me
contorsionne, je crie, je pleure de douleur et pourtant si le coup
suivant ne vient pas c'est comme une absence, un manque, comme si
cette douleur violente était la manifestation de ma vie, et son
absence une chute angoissante.
Pause... Les conversations interrompues
par mes gémissements et mes cris reprennent. J'ai de nouveau droit à
un verre d'eau, un long baiser rafraîchissant de Hans et un whisky
bien servi.
Je suis couvert de sueur et j'ai un peu
froid. On me recouvre d'un drap et l'on m'enlève masque et bonnet.
Il sont bien bandant tous, là bas, nus, au salon. Ils se présentent.
Hans, je l'aurais reconnu, petit, musclé, et au sourire amical. Les
deux autres, belles bêtes velus et barraquées, Ralf et Uwe, sont
souriants aussi. Werner nettement plus vieux sourit narquoisement.
Heureusement, la succion de mes tétons
s'est un peu détendue, un peu d'air sûrement a filtré. Les
mamelons doivent être violacés, turgescents et hypersensibles.
De nouveau ils m'entourent. L'un me
caresse les tétons et je sens mon sexe redevenir d'acier pendant que
je gémis de bonheur, las, cela ne dure pas et il me pose des pinces
à téton japonaises réglées très dur, je crie pour qu'il les
desserre un peu, ce qu'il fait.
Les autres s'affairent sur mon sexe et
mes couilles. Avant de le voir, j'entends le bip-bip d'un appareil
électrique.... je crains le pire, l'électro stimulation je ne
connais pas. Une main s'empare de mon sexe et introduit, une sonde
métallique. Elle est assez grosse, du moins pour moi, 8, me dit
Werner. Elle bloque un peu après le méat et il faut varier les
angles pour qu'elle passe le S de l'urêtre dans le gland. Ensuite
elle s'enfonce toute seule par son propre poids jusqu'à être
presque entièrement masquée. Une pince crocodile vient mordre le
bout qui reste. Werner ligature les couilles avec un bracelet
silicone conducteur.
Ils se concertent et Werner me traduit
: " on va essayer de te faire jouir comme ça "
Je suis très inquiet. Je ne connais
rien à l'appareillage. C'est Uwe qui est aux manettes. Ralf me
vaporise les couilles d'eau pour améliorer les contacts.
Heureusement Uwe est très progressif et bientôt je sens des
secousses pas désagréables, qui sans doute pourraient me faire
bander si je ne l'étais déjà...Mais il augmente l'intensité avec
le rhéostat et là, ça devient vraiment douloureux. Je ne peux
m'empêcher de crier. La conduite de l'appareil paraît complexe, il
cherche d'autres réglages mais seule, une douleur vive accompagne
les intensités élevées qui me font hurler.
Werner et Hans se branlent en me
regardant souffrir. Uwe et Ralf sûrement le ferait aussi s'il
n'étaient pas occupés.
On décide de me mettre un électrode
dans le cul à la place de la sonde et de recommencer. Même douleur
sans orgasme. …. je suis épuisé, vidé
Dernière tentative avec un lien
conducteur autour du sillon sous le gland et la boucle des couilles.
Là, progressivement je sens monter l'excitation et les petites
augmentations de puissance du courant qui me parcoure semblent enfin
entrer en phase avec mes sensations. Oui, étrange sensation que de
sentir venir, lentement un orgasme de bien plus profond
qu'habituellement, comme si toute la zone inférieure du bassin, de
l'anus , aux couilles, au pénis, coopéraient pour faire jaillir
enfin ce jus chaud et libérateur de mon corps rompu.
Hans et Werner avaient joui, sur moi,
bien avant moi..... Excités, Ralf et Uwe se sont rattrapé sur mes
lèvres entrouvertes avant même que mes spasmes eussent cessé.
Ces tortionnaires impitoyables avec
délicatesse m'ont détaché, nettoyé, frictionné avec des gestes
très doux, très tendres. M'ont amené, moi flageolant, sur le
canapé au milieu d'eux et porté un toast à ma prestation.
J'appris quelques mots supplémentaires d'allemand, assez pour
demander qu'au cours de la nuit et du matin, ils veuillent bien,
tous, venir me baiser.
Marc
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