Je ne me souviens plus bien de quand
date la perception d'une sensibilité de mes tétons mais rapidement
j'ai pris l'habitude de les stimuler le soir dans mon lit. La
sensation était, au départ, agréable, diffuse. Je les caressais
légèrement en les effleurant de la paume de ma main et ces simples
caresses les faisaient durcir et se dresser en même temps qu'une
onde de chaleur me parcourait. Puis ma queue s'est mise à bander à
la seule caresse de mes seins comme si j'avais développé, comme
cela arrive en ré-éducation fonctionnelle, un réseau de neurones
pré-existant qui peu à peu se serait amplifié, créant une voie
royale de mes tétons à mon cerveau archaïque puis à ma bite,
répandant en même temps une sensation de plaisir profond dans mon
corps entier.
Lors de mes rencontres le seul fait
d'un effleurement des tétons me rend immédiatement et
involontairement dur ranimant même mon érection après la
jouissance.
J'ai retrouvé ce plaisir il y a
quelque temps à Berlin dans un sauna près de la porte de
Brandebourg, dans le hammam très sombre, un homme, derrière moi,
a pendant un très long moment effleuré mes tétons de la paume de
ses mains, parfois du bout de ses doigts, les touchant à peine,
m'interdisant de me retourner vers lui. Je l'imaginais trapu et velu,
ne voyant que ses avant-bras aux poils noirs et soyeux. Depuis les
tétons, se répandant à tout mon être, j'ai ressenti ce plaisir
profond qui me fait frissonner et me rend hypersensible en ma
totalité. Les mamelons dressés, tendus, comme cordes de violoncelle
dont les vibrations et harmonies résonnaient en moi, accordées à
mes frissons de plaisir.
J'étais appuyé, bras tendus, face au
mur humide qui m'aidait à rester debout tant l'intensité du
plaisir que j'éprouvais me faisait vaciller.
Ma queue était raide, à la limite de
la douleur, le moindre effleurement, la plus délicate caresse de mon
épaule, d'une cuisse, d'une fesse par un partenaire de passage dans
la vapeur m'aurait fait jouir et je sentais tout mon corps invité à
une petite mort. La moindre parcelle de ma peau était devenue
sensible telle celle de mon gland. Mon corps entier, tendu,
parcouru de vibrations, presque de spasmes, était devenu un sexe
prêt à exploser.
Je ne pus retenir un long cri guttural
lorsque je sentis mon jus jaillir et dégouliner sur le mur humide.
Il était déjà disparu lorsque
spasmes apaisés, je voulu l'embrasser.
Peu à peu après les délicieuses
caresses légères, j'ai désiré que mes partenaires fassent subir
à ces mamelons un traitement plus intense, les roulant, les tirant
entre pouce et index, malaxés jusqu'à la douleur. Ce seuil
douloureux, ou du moins ma capacité à l'endurer et à le
métamorphoser en plaisir, chaque étreinte le fait reculer. Plaisir
puissant, violent, polarisé sur les tétons, très différent de
celui des effleurements doux mais menant dans un cri à la
jouissance, parfois même, aussi, sans toucher le sexe, ou dans dans
la bouche chaude d'un amant, ou engluant mes doigts.
Il y a quelques années, avec un ami
nous étions allé à un regroupement " bear ".
Une partie des festivités se déroulait dans un bar près de la
cathédrale de Nantes. Le sous sol était bien équipé et mon ami
beaucoup plus entreprenant à très vite trouvé un amateur de
dilatation anale. Je suis peu sûr de moi et ce genre de lieu m'est
rarement propice à des rencontres. J'allais remonter boire une bière
lorsqu'un jeune mec, 35 ans peut-être, descendant l'étroit
escalier, en me frôlant, me caressa légèrement les tétons.au
passage. Redescendu je l'ai cherché dans l'obscurité parfois
atténuée par de maigres lumignons. Il était dans un renfoncement
du mur de cette cave , ménageant un banc de béton, tee shirt par
dessus la tête, les mains sur ses tétons déjà dressés. La
situation initiale est toujours un peu comique, face à face, les
doigts de chacun saisissant les tétons de l'autre, provoquant un
grognement simultané de désir et de plaisir. Tout de suite il pris
ma bouche, nos langues, étouffant nos gémissements. Ces baisers
longs, violents, nos salives mêlées dégoulinant sur nous, sont
les actes les plus intimes, les plus impudiques que nous puissions
partager avec un amant. Plus encore que le fist, plus encore que la
sodomie où la dissemblance des sensations ne permet pas ce partage
simultané.Marc
Cette simultanéité est encore
accentuée par le jeu réciproque sur les tétons, qui après un
bref moment où les caresses mutuelles sont disparates, tendent à
s'harmoniser dans une synchronisation modulée où alternent, sous
l'impulsion de l'un ou de l'autre, la suavité des caresses ou
l'intensité de la douleur. De la même manière cet unisson se
retrouve dans nos gémissements accordés lorsque nos langues se
délient, les fléchissements de nos jambes sous la douleur-plaisir,
la soudure de nos bassins aux sexes palpitants. Seul le banc de
béton derrière, nous permettait de nous soutenir. Je serais
incapable de dire combien de temps dura cette étreinte particulière
avant que son sexe n'explose, un peu avant le mien frotté à sa
braguette humide de foutre, ma langue encore mêlée à la sienne.
Longtemps sûrement, car mes tétons restèrent inutilisables un bon
moment.
Marc
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